Moto – La panne !

Il m’est arrivé une bien belle… 
😫
 Fin de journée chaude et moto en panne, sur le parking du SuperU d’un village à 8km de chez moi. Je venais de faire le plein et je me rends au supermarché où je fais mes courses. Ahhh qu’il fait bon bien au frais du rayon des surgelés ! Je me réinstalle sur la mule (veste, casque, gants, etc.) et elle ne démarre plus. Dans mes courses ? Évidemment rien que des surgelés et il fait 30°C sur le goudron du parking !
Un grand moment de solitude…
Pas d’autre solution que de marcher jusqu’à la sortie du village, sous le cagnard, avec mon casque et mon sac de surgelés à la main, pour faire du stop . Une demi-heure plus tard un jeune sympa m’a pris dans son Berlingo plein de fourbi, de poussière et le chien de chasse. La discussion s’engage, « vous êtes en panne ? » etc. Je lui explique la situation et mon intention de revenir en voiture : démonter la batterie pour la charger pendant la nuit. Eh oui, elle avait rendu l’âme avec les nombreux essais infructueux de démarrage et je pensais que sa faiblesse était la cause du refus de servir de ma mule. Le gars  me déconseille de laisser la moto la nuit sur le parking : il y a la fête foraine et des choses « disparaissent » vite. Il me propose d’aller chercher son tracteur avec un plateau – et de mettre 20 litres de gazole pour le trajet – pour me ramener la moto au château. 

Et hop, en route Simone ! A 25km /h pour le SuperU, sur fond de soleil couchant.
On monte la mule sur le plateau (purée c’est lourd et encombrant, même à deux), on l’arrime et à 25 km/h chemin inverse jusque chez moi, 3 heures plus tard, à la nuit tombée.
 
Je me suis gratté pendant 2 jours la tête pour trouver la panne : le tuyau au filtre à essence doit s’être détaché. Comme tout est DANS le réservoir, ça ne se voit pas, ce n’était pas donc facile à trouver. Evidemment je venais de faire le plein… et il a fallu commencer par siphonner 20 litres de SP95. Inutile de préciser qu’à l’aspiration j’en ai pris une ou deux lampées, le réservoir s’est renversé, avec lui le jerrican, 2-3 litres sur mes pieds et partout dans le garage. Les tongs ont bien collé et je ne sentais pas l’eau de rose en arrêtant là les frais. 
 
Ce n’est donc que le lendemain, lundi, que j’ai pu reprendre les choses dans le bon ordre et réparer. Ma mule tourne à nouveau impec’. Etonnant quand même qu’elle m’ait lâché juste là, sur le parking. J’aurais pu être à 19h sur le périph à Paris un jour de pluie en hiver…
Tout est bien qui finit bien !
*   *   *

0 Replies to “Moto – La panne !”

  1. Ah, la bourrique cette BM ! Bon, une durit qui s’est défaite ? Franchement, ça fait quelques détails sur ta BM qui deviennent désagréables… Imaginons une personne qui ne bricole pas ou ne souhaite pas s’embêter à découvrir le souci, ça fait des frais quand même ! Bravo à toi pour la découverte de la panne et même pour raconter cette « anecdote », tu arrives à nous faire rêver à travers tes belles photos, merci pour ça ! Collier serti pas assez serré en usine… Mais ça a déjà tenu un moment, ne critiquons pas trop fort… 🙂
    Bonsoir ! Alex.

Commentez !